Les questions que vous abordées sont propres à de nombreux états sub sahariens. Une analyse de la loi des finances permet de comprendre que des secteurs bien que prioritaires dans la prospective et dans les politiques, peuvent se retrouver en manque de financement pour deux raisons:
1) Manque de lisibilité dans le secteur: quand un secteur est dominé par l'informel et que les différentes mutation/évolutions ne sont pas bien cernées.
2) Faible contribution au développement: quand la contribution d'un secteur au PIB ou à l'Indice de Développement Humain est faible. Où que le premier point ci-haut souligné ne permet pas de traquer la contribution du secteur au développement.
Un aspect qui handicape le financement de ce secteur est l'agriculture de subsistance. A la base de pyramide, il est important de faire de l'agriculture une Activité Génératrice de Revenue. Ainsi, toutes les chaines de valeur agricoles peuvent être formalisées, encadrées, formées et accompagnées. Ceci crée un environnement propice aux investissements privés. Pour augmenter la part du budget national alloué à l'agriculture, il est important que l'agriculture contribue aussi au PIB de façon conséquente. L'Etat peut créer des taxes et impôts spéciaux adaptés au secteur agricole et aux nouvelles chaines de valeurs agricoles comme l'élevage semi industriel et la transformation agroalimentaire. Cette imposition peut donner lieu à des subventions accordés aux exploitants à jour d'impôt et par là booster leur exploitation.
Pour assurer un financement durable de l'agriculture, ce secteur doit sortir du social et de l'informel au profit d'un model économique créateur de richesses. Mais des richesses équitablement partagées.
RE: Enhancing funding and service delivery in agriculture: any ideas?
Mali
Bertin Dakouo
Partner
Fété Impact Development
Posted on 19/09/2019
Cher Christine,
Les questions que vous abordées sont propres à de nombreux états sub sahariens. Une analyse de la loi des finances permet de comprendre que des secteurs bien que prioritaires dans la prospective et dans les politiques, peuvent se retrouver en manque de financement pour deux raisons:
1) Manque de lisibilité dans le secteur: quand un secteur est dominé par l'informel et que les différentes mutation/évolutions ne sont pas bien cernées.
2) Faible contribution au développement: quand la contribution d'un secteur au PIB ou à l'Indice de Développement Humain est faible. Où que le premier point ci-haut souligné ne permet pas de traquer la contribution du secteur au développement.
Un aspect qui handicape le financement de ce secteur est l'agriculture de subsistance. A la base de pyramide, il est important de faire de l'agriculture une Activité Génératrice de Revenue. Ainsi, toutes les chaines de valeur agricoles peuvent être formalisées, encadrées, formées et accompagnées. Ceci crée un environnement propice aux investissements privés. Pour augmenter la part du budget national alloué à l'agriculture, il est important que l'agriculture contribue aussi au PIB de façon conséquente. L'Etat peut créer des taxes et impôts spéciaux adaptés au secteur agricole et aux nouvelles chaines de valeurs agricoles comme l'élevage semi industriel et la transformation agroalimentaire. Cette imposition peut donner lieu à des subventions accordés aux exploitants à jour d'impôt et par là booster leur exploitation.
Pour assurer un financement durable de l'agriculture, ce secteur doit sortir du social et de l'informel au profit d'un model économique créateur de richesses. Mais des richesses équitablement partagées.
Bertin Dakouo
Associé
Email: bertin.dakouo@feteimpact.com
Tel: +223 20 29 10 54 Cel: +223 71 38 76 52
Site: www.feteimpact.com
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Bamako-Mali