Je suis entièrement d'accord avec Dr. Osman et souhaiterais ajouter quelques commentaires.
Mon expérience est celle d'un Responsable de l'évaluation chargé d'évaluations de projet auprès du Bureau de la FAO en Uruguay.
J'ai constaté qu'il est important que le Responsable de l'évaluation organise une réunion initiale avec l'équipe de l'évaluation, une fois constituée, afin de fournir des informations contextuelles sur le pays (et la région ou le secteur ciblés par le projet, le cas échéant) lors de l'exécution du projet et de la mise en œuvre de l'évaluation. De même, j'ai constaté qu'il était également important de réunir l'équipe à la fin de l'évaluation pour recueillir les conclusions préliminaires et ajouter des considérations «contextuelles» qui, d'après le Responsable de l'évaluation, n'ont pas été prises en compte ou n'étaient pas connues.
Nous ne pouvons pas oublier que les projets ne sont pas des initiatives «de laboratoire» mais des interventions dans des communautés vivantes qui sont en relation absolue avec le contexte qui les entoure. Les évaluations de projet ne sont donc pas, elles non plus, des évaluations «de laboratoire», mais doivent être des évaluations dotées d'une large part de bon sens, une opportunité d'apprentissage pour tous les acteurs participant au projet et une initiative qui permet d'apprendre pour le projet, bien après le projet.
J'ai constaté que les projets et les évaluations de projet donnent toujours lieu à des compromis sur les modalités ou le contenu des rapports, entre des «tableaux et diagrammes absolument objectifs et traçables» d'objectifs, de produits, d'activités, de bénéficiaires et d'autres concepts, et la compréhension plus subtile de ce qu'était l'«impact obtenu par le projet mis en œuvre concernant le comportement des acteurs, l'environnement, le renforcement institutionnel et les opportunités de développement».
RE: Management matters: exploring the link between management models and the use of evaluations
Uruguay
Vicente Plata
Consultant
Posté le 08/05/2024
Chère Ibtisssem et chers collègues,
Je suis entièrement d'accord avec Dr. Osman et souhaiterais ajouter quelques commentaires.
Mon expérience est celle d'un Responsable de l'évaluation chargé d'évaluations de projet auprès du Bureau de la FAO en Uruguay.
J'ai constaté qu'il est important que le Responsable de l'évaluation organise une réunion initiale avec l'équipe de l'évaluation, une fois constituée, afin de fournir des informations contextuelles sur le pays (et la région ou le secteur ciblés par le projet, le cas échéant) lors de l'exécution du projet et de la mise en œuvre de l'évaluation. De même, j'ai constaté qu'il était également important de réunir l'équipe à la fin de l'évaluation pour recueillir les conclusions préliminaires et ajouter des considérations «contextuelles» qui, d'après le Responsable de l'évaluation, n'ont pas été prises en compte ou n'étaient pas connues.
Nous ne pouvons pas oublier que les projets ne sont pas des initiatives «de laboratoire» mais des interventions dans des communautés vivantes qui sont en relation absolue avec le contexte qui les entoure. Les évaluations de projet ne sont donc pas, elles non plus, des évaluations «de laboratoire», mais doivent être des évaluations dotées d'une large part de bon sens, une opportunité d'apprentissage pour tous les acteurs participant au projet et une initiative qui permet d'apprendre pour le projet, bien après le projet.
J'ai constaté que les projets et les évaluations de projet donnent toujours lieu à des compromis sur les modalités ou le contenu des rapports, entre des «tableaux et diagrammes absolument objectifs et traçables» d'objectifs, de produits, d'activités, de bénéficiaires et d'autres concepts, et la compréhension plus subtile de ce qu'était l'«impact obtenu par le projet mis en œuvre concernant le comportement des acteurs, l'environnement, le renforcement institutionnel et les opportunités de développement».
Merci d'avoir proposé un sujet si intéressant!
Vicente Plata
Uruguay