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RE: How to Ensure Effective Utilization of Feedback and Recommendations from Evaluation Reports in Decision-Making

Astrid Brousselle

Canada

Astrid Brousselle

Professor

School of Public Administration

Posté le 25/08/2025

Merci à toutes et à tous pour vos contributions et à Monica pour la synthèse des idées. En tant qu’évaluateurs, nous considérons souvent qu’il est de notre responsabilité de faire mieux et nous assumons la charge d’améliorer nos pratiques. Cependant, si le contexte n’est pas réceptif à la collaboration, même les meilleures pratiques n’auront aucun impact.

Les contextes ne sont pas égaux. Certains sont favorables aux approches collaboratives et seront disposés à utiliser les résultats des évaluations. D’autres contextes sont politiques, voire polarisés, et n’utiliseront probablement les évaluations que si elles sont stratégiquement pertinentes. Enfin, certains contextes ne s’intéressent tout simplement pas aux résultats des évaluations. Dans ces derniers cas, quels que soient les efforts déployés pour mettre en œuvre les meilleures pratiques de transfert de connaissances, rien ne se produira. Nous avons qualifié ces contextes de « marécages de connaissances » dans l’article que nous avons publié sur l’utilisation de l’évaluation il y a quelques années : Contandriopoulos, D., & Brousselle, A. (2012). Evaluation models and evaluation use. Evaluation, 18(1), 61-77.

Comprendre les caractéristiques du contexte afin d’anticiper leurs implications sur l’utilisation de l’évaluation est, à mon avis, probablement la chose la plus importante à faire. Cela permet également d’alléger le poids qui repose sur les épaules des évaluateurs, à qui l’on attribue souvent une grande part de responsabilité dans l’utilisation (ou la non-utilisation) de leurs résultats.