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Dibya Devi Gurung

Nepal

Dibya Devi Gurung Member since 06/04/2025

Independent

Gender and Social Inclusion Specialist

Dibya Devi Gurung specializes in the intersection of gender equality, disability and social inclusion (GEDSI) with climate change, agriculture, and natural resource management, employing participatory, reflective, and psychological methods in her work. Her expertise includes researching and assessing GEDSI and climate change issues, designing and implementing GEDSI-focused (intersectionality) frameworks, conducting training and learning series, assisting development agencies with GEDSI analysis and integration into climate change and development planning and evaluating programs and projects at local, national, and international levels. Gurung is a certified GEDSI trainer and a W+ Standard verifier (https://www.wplus.org/), which measures women’s empowerment, and is also a certified Social, Environmental and Climate Assessment Procedures (SECAP) trainer for IFAD. She has over 25 years of experience and has worked for and led numerous gender and social inclusion studies, reviews, and training sessions for organizations such as UN Women, UNDP, UNICEF, the World Bank, ADB, ICIMOD, SDC, SIDA, USAID, DFAT, IFAD, and various national and international NGOs and federations.

 

My contributions

    • Dibya Devi Gurung

      Nepal

      Dibya Devi Gurung

      Gender and Social Inclusion Specialist

      Independent

      Posté le 08/04/2025

      Intentionnalité vs. Investissements
      (De grandes intentions, mais des investissements insuffisants)

      Il est frappant de constater à quel point les intentions derrière les grands projets ne sont souvent pas alignées avec les investissements nécessaires pour les rendre efficaces. Ces projets, étant fortement consommateurs de ressources, attirent naturellement l’attention des décideurs, ce qui engendre des défis en matière de gouvernance — notamment un manque de transparence, une gouvernance exclusive, et une captation des ressources par les élites — qui entravent leur efficacité pour les populations les plus vulnérables. Le véritable défi réside dans la mise en œuvre d’une gouvernance inclusive par les détenteurs du pouvoir, ce qui a un impact direct sur la capacité de ces projets à atteindre les groupes vulnérables sur le terrain.

      • Investissements limités dans les capacités institutionnelles, les mécanismes et le suivi pour une mise en œuvre efficace : Bien que ces projets soient souvent porteurs d’intentions claires — avec des énoncés de problèmes, des objectifs, des résultats et des indicateurs définis — ces bonnes intentions ne se traduisent pas toujours en actions appropriées. Il existe un écart au niveau de la capacité institutionnelle et de l’exécution des programmes. L’un des problèmes majeurs est le manque d’investissement dans le renforcement des institutions chargées de gérer, mettre en œuvre, suivre et évaluer ces projets. L’absence d’investissements dans les ressources humaines, l’expertise, ainsi que dans des mécanismes efficaces comme des systèmes de suivi et d’évaluation robustes, empêche souvent de capter les résultats profonds et significatifs, ne mesurant que des résultats superficiels.
      • Qualité et quantité des investissements dans les programmes : De la même manière, les investissements destinés à atteindre les groupes marginalisés et vulnérables sont également insuffisants. Les ressources disponibles au niveau communautaire ne permettent souvent pas à ces groupes d’accéder pleinement aux projets, d’y participer activement ou de les diriger. De plus, la qualité des investissements qui atteignent le niveau local est souvent médiocre, avec des formations et un accompagnement limités, voire inefficaces, pour un changement durable. Ce décalage entre des intentions élevées et des investissements inadéquats rend difficile pour les grands projets de concrétiser leur plein potentiel.