Merci d’avoir partagé une réflexion aussi riche et ancrée dans votre longue expérience dans ce domaine. Vos observations résonnent profondément avec ce que j’ai moi-même constaté dans de nombreuses initiatives à grande échelle. La tendance à adopter des cadres globaux avec une adaptation contextuelle minimale compromet en effet l’efficacité et l’appropriation locale. Lorsque les projets sont trop rigides et centralisés, ils perdent l’opportunité de répondre aux dynamiques locales, aux besoins des communautés et aux contextes changeants — éléments essentiels pour atteindre des résultats inclusifs et durables.
J’apprécie particulièrement votre insistance sur le renforcement des systèmes de suivi et d’évaluation. Se fier uniquement à des indicateurs standardisés et imposés de manière descendante masque souvent les véritables raisons derrière le succès ou l’échec d’un projet. Selon mon expérience, les approches participatives et mixtes — en particulier celles qui permettent la co-création d’indicateurs avec les parties prenantes — contribuent non seulement à produire des données plus pertinentes, mais aussi à instaurer la confiance et à renforcer l’appropriation. Par exemple, dans un récent projet d’adaptation climatique, l’intégration du récit communautaire et de la cartographie participative dans le suivi et l’évaluation a permis de révéler des dynamiques de pouvoir et des impacts localisés qui auraient échappé à une approche strictement quantitative.
Merci d’avoir soulevé ces points essentiels — votre expérience apporte une réelle valeur ajoutée à cette conversation en cours.
RE: Do Big Projects Deliver Effective Solutions in a Complex World?
Nepal
Ram Khanal
Advisor
Community of Evaluator (COE) Nepal
Posté le 16/04/2025
Cher Dr Ojha,
Merci d’avoir partagé une réflexion aussi riche et ancrée dans votre longue expérience dans ce domaine. Vos observations résonnent profondément avec ce que j’ai moi-même constaté dans de nombreuses initiatives à grande échelle. La tendance à adopter des cadres globaux avec une adaptation contextuelle minimale compromet en effet l’efficacité et l’appropriation locale. Lorsque les projets sont trop rigides et centralisés, ils perdent l’opportunité de répondre aux dynamiques locales, aux besoins des communautés et aux contextes changeants — éléments essentiels pour atteindre des résultats inclusifs et durables.
J’apprécie particulièrement votre insistance sur le renforcement des systèmes de suivi et d’évaluation. Se fier uniquement à des indicateurs standardisés et imposés de manière descendante masque souvent les véritables raisons derrière le succès ou l’échec d’un projet. Selon mon expérience, les approches participatives et mixtes — en particulier celles qui permettent la co-création d’indicateurs avec les parties prenantes — contribuent non seulement à produire des données plus pertinentes, mais aussi à instaurer la confiance et à renforcer l’appropriation. Par exemple, dans un récent projet d’adaptation climatique, l’intégration du récit communautaire et de la cartographie participative dans le suivi et l’évaluation a permis de révéler des dynamiques de pouvoir et des impacts localisés qui auraient échappé à une approche strictement quantitative.
Merci d’avoir soulevé ces points essentiels — votre expérience apporte une réelle valeur ajoutée à cette conversation en cours.
Bien cordialement,