I have been working as an expert in programme evaluation and management. I have carried out many projects and programme evaluation related to livelihoods enhancement, economic development, natural resources management, climate change, disaster risk reduction and sustainable development in Nepal and other South Asian countries. Currently, I am serving as a president of community of evaluators in Nepal and am also engaged in evaluation field building while working with the government of Nepal.
Posté le 13/03/2024
I have not used in evaluation per se but used for literature review and other purposes. I am aware this will be a useful tool but not sure whether the information available or used by chat gpt is adequately represent the context and information for the developing countries like Nepal. I do hope - colleagues who have used the tool will be in position to share their experience.
Nepal
Ram Khanal
Advisor
Community of Evaluator (COE) Nepal
Posté le 26/04/2025
Thank you all for the rich and diverse insights that contributed to the discussion on the effectiveness of large-scale development projects. The collective reflections underscore that while project size can influence outcomes, it is not the sole determinant of success. Key factors such as contextual relevance, governance structures, community engagement, and adaptive capacity play pivotal roles.
The following are the major points from this discussion.
Structural limitations of big projects
Several participants highlighted inherent challenges common to large projects. For example, Lila critiques overambitious theories of change and limited local engagement, emphasizing the disconnect between intentions (e.g., food security) and unrealistic activities (e.g., one-day training). In his detailed analysis, Prof. Tinsley points to high transaction costs caused by multilayered management, where administrative overheads dilute resources intended for beneficiaries.
Serdar notes the lack of genuine community participation, with consultations often confined to the inception phase—undermining co-design. Divya brings in an equity lens, warning of elite capture and misaligned funding, where power dynamics can silence local voices. Shriniwas raises concerns over potential governance failures, such as poor coordination in overly complex project designs that prioritize donor visibility over lasting impact.
2. Large Interventions can also succeed under specific conditions
Some contributors shared examples of large projects succeeding when well-integrated, purpose-driven, and contextually grounded. Pramel cites India’s high-density, locally focused investments as successful cases. Similarly, Serdar commends Afghanistan’s FAO-led irrigation program for blending infrastructure development with capacity building and environmental benefits. Eddah notes that large projects tend to perform well in infrastructure and humanitarian contexts but face limitations in sectors like health and agriculture, where smaller, targeted initiatives often prove more effective.
3. For the success of the intervention, consideration of context, sustainability, and knowledge continuity is key
Several scholars stressed the importance of contextual alignment, cultural fit, flexible monitoring, and local capacity development to ensure the successful interventions. For example, Zhiqi highlights the role of cultural embeddedness and behavioral resonance by contrasting the success of microfinance in Bangladesh (community-driven) with its failure in China (top-down). Ojha advocates for participatory monitoring to reflect local dynamics and cautions against rigid, globally imposed frameworks.
Others pointed out systemic gaps that hinder effectiveness. Anna Maria argues that a skilled and grounded team can often outweigh the benefits of scale, as small projects can deliver outsized impact. Charles warns of knowledge discontinuity in large projects due to reliance on short-term consultants, which weakens institutional memory. Hailu emphasizes the need for iterative learning to navigate complex environments, regardless of project size. Imtiaz highlights the key factors affecting the project's success, such as good management approaches and an understanding of the project's complexities.
The consensus is that scale alone does not determine success or failure.
However, large projects tend to face recurring structural challenges. The discussion highlights that scale can be leveraged more effectively through co-design (with strong local integration), contextualised interventions rooted in local realities, and investment in local systems that prioritize capacity building and downward accountability. Ultimately, project effectiveness depends on purposeful design, equitable governance, and adaptive learning, not merely the size of the budget. To move beyond the binary of ‘big’ vs ‘small,’ we must instead ask how and for whom the project is implemented.
A comprehensive summary of this discussion will be made available shortly. It will be accessible in English, Spanish, and French. Please check back soon for updates.
Nepal
Ram Khanal
Advisor
Community of Evaluator (COE) Nepal
Posté le 16/04/2025
Cher Dr Ojha,
Merci d’avoir partagé une réflexion aussi riche et ancrée dans votre longue expérience dans ce domaine. Vos observations résonnent profondément avec ce que j’ai moi-même constaté dans de nombreuses initiatives à grande échelle. La tendance à adopter des cadres globaux avec une adaptation contextuelle minimale compromet en effet l’efficacité et l’appropriation locale. Lorsque les projets sont trop rigides et centralisés, ils perdent l’opportunité de répondre aux dynamiques locales, aux besoins des communautés et aux contextes changeants — éléments essentiels pour atteindre des résultats inclusifs et durables.
J’apprécie particulièrement votre insistance sur le renforcement des systèmes de suivi et d’évaluation. Se fier uniquement à des indicateurs standardisés et imposés de manière descendante masque souvent les véritables raisons derrière le succès ou l’échec d’un projet. Selon mon expérience, les approches participatives et mixtes — en particulier celles qui permettent la co-création d’indicateurs avec les parties prenantes — contribuent non seulement à produire des données plus pertinentes, mais aussi à instaurer la confiance et à renforcer l’appropriation. Par exemple, dans un récent projet d’adaptation climatique, l’intégration du récit communautaire et de la cartographie participative dans le suivi et l’évaluation a permis de révéler des dynamiques de pouvoir et des impacts localisés qui auraient échappé à une approche strictement quantitative.
Merci d’avoir soulevé ces points essentiels — votre expérience apporte une réelle valeur ajoutée à cette conversation en cours.
Bien cordialement,
Nepal
Ram Khanal
Advisor
Community of Evaluator (COE) Nepal
Posté le 15/04/2025
Cher Hailu,
Merci pour vos réflexions éclairées. Je partage pleinement votre point de vue selon lequel la complexité, l’incertitude et l’évolution des conditions externes rendent la gestion des mégaprojets particulièrement difficile. D’après mon expérience, l’intégration de la flexibilité et de l’apprentissage itératif dans la conception et la mise en œuvre peut considérablement renforcer la résilience et l’efficacité. Ces principes s’appliquent en effet à toutes les initiatives à long terme, quel que soit le niveau de budget.
Bien cordialement,
Nepal
Ram Khanal
Advisor
Community of Evaluator (COE) Nepal
Posté le 13/04/2025
Chère Eddah,
Merci pour votre contribution perspicace. J’apprécie sincèrement la clarté avec laquelle vous avez distingué l’efficacité contextuelle des projets de grande et de petite envergure, appuyée par des exemples sectoriels pertinents. Votre réflexion renforce un enseignement clé de notre discussion en cours : l’efficacité d’un projet — qu’il soit de grande ou de petite taille — doit être alignée avec son objectif, son contexte et son mode de mise en œuvre.
En effet, les interventions à grande échelle se sont révélées particulièrement efficaces dans les domaines de l’infrastructure et de la réponse d’urgence, en raison de la nécessité d’actions rapides, coordonnées et à forte intensité de ressources. Toutefois, comme vous l’avez justement souligné, dans des secteurs tels que la santé, l’agriculture et le développement social, les projets de petite taille, ancrés localement, tendent à offrir une meilleure durabilité, pertinence et appropriation communautaire.
Cela met en lumière un point essentiel : la question n’est pas de savoir si les grands ou les petits projets sont meilleurs, mais plutôt de déterminer ce qui convient le mieux à l’objectif et au contexte donnés. Trouver un équilibre entre l’échelle et l’adaptabilité locale, et compléter les projets de grande envergure par des initiatives locales, pourrait offrir une voie plus holistique vers un changement durable.
Dans l’attente de poursuivre l’échange et d’en apprendre davantage grâce à votre riche expérience.
Bien cordialement,
Nepal
Ram Khanal
Advisor
Community of Evaluator (COE) Nepal
Posté le 13/04/2025
Cher Serdar,
Merci pour vos réflexions riches et bien formulées. Votre exemple, en particulier celui du programme d’irrigation de la FAO en Afghanistan, illustre comment des initiatives de grande envergure, dotées de ressources suffisantes, peuvent générer des résultats systémiques — allant du développement des infrastructures au renforcement des capacités, en passant par des bénéfices environnementaux — et offrent ainsi des enseignements précieux pour la communauté.
Dans le même temps, comme vous l’avez également souligné, les projets à grande échelle peuvent rencontrer des difficultés. Selon mon expérience, une portée géographique et thématique étendue, combinée à des couches bureaucratiques, tend souvent à affaiblir l'engagement communautaire réel. Dans de nombreux cas, les consultations se limitent à la phase de démarrage du projet, laissant peu de place à la co-conception ou aux retours précoces sur la conception même du projet.
La principale leçon à retenir est la nécessité de trouver un équilibre entre l’échelle et la participation — en reconnaissant à la fois les opportunités et les limites inhérentes aux grands projets, afin d’assurer leur efficacité à long terme et leur appropriation locale.
Bien cordialement,
Nepal
Ram Khanal
Advisor
Community of Evaluator (COE) Nepal
Posté le 10/04/2025
Cher Pramel,
Merci d’avoir partagé vos réflexions éclairantes dans le contexte indien.
Il est encourageant de voir comment une forte densité d’investissement, combinée à une conception intégrée et spécifique, peut générer un impact concret sur le terrain. Votre exemple met en lumière une leçon essentielle pour les interventions à grande échelle : la concentration, la pertinence locale et la pensée systémique sont des éléments clés pour atteindre à la fois l’efficacité et la durabilité.
Il est particulièrement précieux pour la communauté de pratique d’apprendre de telles expériences concrètes. Si possible, il serait utile d’en savoir davantage de votre part — en particulier toute réflexion comparative sur la manière dont la taille des projets influence l’adaptabilité, l’appropriation locale et les coûts de transaction selon les contextes.
Bien cordialement,
Nepal
Ram Khanal
Advisor
Community of Evaluator (COE) Nepal
Posté le 09/04/2025
Cher Professeur Tinsley,
C’est un plaisir de reprendre contact après tant d’années (réf. : AIT/AASP/1998), et je vous remercie pour votre observation pertinente.
En effet, en Asie du Sud — en particulier au Népal — j’ai pu constater que les projets de grande envergure impliquent souvent plusieurs niveaux de gestion, incluant des experts internationaux, ce qui engendre des coûts de transaction élevés aux niveaux mondial, national et local. Bien que les bailleurs de fonds considèrent généralement les grands projets comme plus rentables sur le plan administratif, la valeur réelle atteignant les bénéficiaires peut s’en trouver considérablement réduite.
Compte tenu de votre vaste expérience, je serais très intéressé de savoir si vous avez connaissance d’études analysant la proportion des fonds utilisés par les prestataires de services par rapport à ceux réellement perçus par les bénéficiaires finaux.
Bien cordialement,
Nepal
Ram Khanal
Advisor
Community of Evaluator (COE) Nepal
Posté le 08/04/2025
Chère Lila,
Je vous remercie pour votre réflexion perspicace. Vous avez mis en lumière des enjeux majeurs dans la programmation du développement, notamment des théories du changement (ToC) trop ambitieuses, qui manquent de parcours réalistes vers l’impact. Lier des résultats complexes, tels que la sécurité alimentaire, à des activités limitées — comme une formation d'une journée — illustre l’écart entre l’intention et la mise en œuvre. À mon sens, cela découle souvent d’une théorie de l’action faible ou inexistante, alors qu’elle devrait expliquer comment les activités se traduisent en résultats concrets dans des contextes spécifiques.
Votre remarque sur la faible implication des communautés locales dans la conception et la mise en œuvre des programmes est tout aussi pertinente. Sans une participation significative, les interventions risquent de ne pas répondre aux besoins réels et de ne pas favoriser une appropriation locale — essentielle pour la durabilité. J’ai également apprécié votre référence à la fable sanskrite, qui illustre bien les dynamiques entre bailleurs de fonds, opérateurs et évaluateurs.
Étant donné votre riche expérience en Afrique et en Asie, je serais très intéressé d’avoir votre point de vue sur la manière dont ces défis se manifestent selon les contextes, et si des initiatives communautaires à plus petite échelle ont su surmonter certaines des limites structurelles des projets de grande envergure. Dans l’attente de vos éclairages.
Cordialement,
Nepal
Ram Khanal
Advisor
Community of Evaluator (COE) Nepal
Posté le 31/03/2025
Les grands projets sont conçus pour avoir un impact à grande échelle, mais offrent-ils toujours un bon rapport qualité-prix ? Selon votre expérience, réussissent-ils à transformer efficacement les fonds en changements significatifs et durables dans les domaines de la sécurité alimentaire, de l'agriculture et du développement rural ? Ou bien rencontrent-ils des difficultés liées à des inefficacités, des structures rigides et une appropriation locale limitée ? Commençons par réfléchir à la légitimité de ces investissements de grande envergure. Que révèle votre travail d’évaluation ? Votre expérience compte.
Nepal
Ram Khanal
Advisor
Community of Evaluator (COE) Nepal
Posté le 22/04/2025