Merci pour les réflexions riches et inspirantes partagées au cours de la première semaine de notre discussion. Alors que nous entamons la deuxième semaine, nous vous invitons à continuer de partager vos expériences, outils et exemples, cette fois en mettant l’accent sur deux questions clés :
Comment la collaboration avec le personnel local ou des partenaires externes peut-elle améliorer la pertinence et la portée de la communication ?
Quelles stratégies à faible coût ou sans coût avez-vous utilisées pour partager les résultats de manière accessible et attrayante ?
Vos contributions permettront de mettre en avant des solutions pratiques et adaptées aux contextes, rendant les résultats d’évaluation non seulement plus visibles, mais aussi plus utiles et exploitables pour les publics que nous servons.
Continuons la conversation en anglais, français ou espagnol et poursuivons cet apprentissage collectif à partir de nos approches innovantes de communication.
Principaux enseignements tirés de la discussion :
De la conformité à l’utilisation
Plusieurs d’entre vous ont souligné que l’évaluation est encore souvent perçue comme un exercice de conformité, ce qui influence la manière dont la communication est envisagée. Lorsque l’objectif se limite à" cocher la case", le résultat est souvent un long rapport publié dans un espace peu consulté, sans suivi ni appropriation réelle.
Mais beaucoup d’entre vous remettent cela en question. Bien menée, la communication peut transformer la perception de l’évaluation d’un exercice technique et statique à un processus dynamique et utile. Communiquer efficacement permet de rendre l’évaluation visible, pertinente et connectée aux décisions réelles, repositionnant ainsi la fonction d’évaluation.
La communication comme ciment
Lorsque les résultats sont clairs, accessibles et alignés sur les besoins des décideurs, la fonction d’évaluation devient plus intégrée et respectée. Dans ce sens, la communication ne concerne pas seulement la visibilité : elle positionne l’évaluation comme un vecteur essentiel d’apprentissage et de réflexion stratégique. La communication est "le lien qui unit le tout " elle soutient la gestion adaptative et assure la circulation continue des apprentissages tout au long des cycles de planification, de suivi et d’évaluation.
De la communication à la co-création
Un large consensus se dégage sur le fait que la communication doit commencer dès la phase de conception, et non à la fin du processus. Qu’il s’agisse d’une cartographie des parties prenantes, d’une matrice de diffusion ou d’échanges informels, une planification précoce aide à clarifier les publics cibles, leurs attentes et les moyens les plus appropriés pour faire passer les messages.
La communication n’est pas seulement un produit, c’est aussi un processus. Lorsque les parties prenantes sont impliquées tout au long du cycle d’évaluation, elles s’approprient davantage les résultats. Les moments d’apprentissage les plus riches naissent des interactions et des échanges spontanés entre évaluateurs et parties prenantes, bien plus que des présentations finales.
« Ceux qui peuvent véritablement impulser le changement ne sont pas toujours ceux qui lisent les rapports, mais ceux qui vivent les réalités que nous cherchons à comprendre. »
Rester simple, rester humain !
Nous avons tous lu des rapports de plus de 100 pages, remplis de jargon et difficiles à lire. Tout en reconnaissant leur utilité pour la reddition de comptes, beaucoup ont souligné l’importance de produire des formats complémentaires plus courts, visuels et engageants : vidéos, infographies, tableaux de bord, billets de blog, podcasts, ou encore récits humains.
Ces produits ne sont pas de simples accessoires, mais des portes d’entrée vers une utilisation plus large et durable des résultats. Grâce aux technologies actuelles, il est désormais possible de créer du contenu interactif, mémorable et exploitable, à moindre coût.
Une conclusion partagée
À mesure que les évaluateurs expérimentent de nouveaux outils et approches participatives, une idée s’impose : " La communication n’est pas la fin de l’évaluation, elle est le pont entre les preuves et l’action."
RE: Beyond the final report: What does it take to communicate evaluation well?
Italy
Silvio Galeano
Communications Consultant
FAO
Posté le 27/10/2025
Merci pour les réflexions riches et inspirantes partagées au cours de la première semaine de notre discussion.
Alors que nous entamons la deuxième semaine, nous vous invitons à continuer de partager vos expériences, outils et exemples, cette fois en mettant l’accent sur deux questions clés :
Vos contributions permettront de mettre en avant des solutions pratiques et adaptées aux contextes, rendant les résultats d’évaluation non seulement plus visibles, mais aussi plus utiles et exploitables pour les publics que nous servons.
Continuons la conversation en anglais, français ou espagnol et poursuivons cet apprentissage collectif à partir de nos approches innovantes de communication.
Principaux enseignements tirés de la discussion :
De la conformité à l’utilisation
Plusieurs d’entre vous ont souligné que l’évaluation est encore souvent perçue comme un exercice de conformité, ce qui influence la manière dont la communication est envisagée. Lorsque l’objectif se limite à" cocher la case", le résultat est souvent un long rapport publié dans un espace peu consulté, sans suivi ni appropriation réelle.
Mais beaucoup d’entre vous remettent cela en question. Bien menée, la communication peut transformer la perception de l’évaluation d’un exercice technique et statique à un processus dynamique et utile. Communiquer efficacement permet de rendre l’évaluation visible, pertinente et connectée aux décisions réelles, repositionnant ainsi la fonction d’évaluation.
La communication comme ciment
Lorsque les résultats sont clairs, accessibles et alignés sur les besoins des décideurs, la fonction d’évaluation devient plus intégrée et respectée. Dans ce sens, la communication ne concerne pas seulement la visibilité : elle positionne l’évaluation comme un vecteur essentiel d’apprentissage et de réflexion stratégique. La communication est "le lien qui unit le tout " elle soutient la gestion adaptative et assure la circulation continue des apprentissages tout au long des cycles de planification, de suivi et d’évaluation.
De la communication à la co-création
Un large consensus se dégage sur le fait que la communication doit commencer dès la phase de conception, et non à la fin du processus. Qu’il s’agisse d’une cartographie des parties prenantes, d’une matrice de diffusion ou d’échanges informels, une planification précoce aide à clarifier les publics cibles, leurs attentes et les moyens les plus appropriés pour faire passer les messages.
La communication n’est pas seulement un produit, c’est aussi un processus. Lorsque les parties prenantes sont impliquées tout au long du cycle d’évaluation, elles s’approprient davantage les résultats. Les moments d’apprentissage les plus riches naissent des interactions et des échanges spontanés entre évaluateurs et parties prenantes, bien plus que des présentations finales.
« Ceux qui peuvent véritablement impulser le changement ne sont pas toujours ceux qui lisent les rapports, mais ceux qui vivent les réalités que nous cherchons à comprendre. »
Rester simple, rester humain !
Nous avons tous lu des rapports de plus de 100 pages, remplis de jargon et difficiles à lire. Tout en reconnaissant leur utilité pour la reddition de comptes, beaucoup ont souligné l’importance de produire des formats complémentaires plus courts, visuels et engageants : vidéos, infographies, tableaux de bord, billets de blog, podcasts, ou encore récits humains.
Ces produits ne sont pas de simples accessoires, mais des portes d’entrée vers une utilisation plus large et durable des résultats. Grâce aux technologies actuelles, il est désormais possible de créer du contenu interactif, mémorable et exploitable, à moindre coût.
Une conclusion partagée
À mesure que les évaluateurs expérimentent de nouveaux outils et approches participatives, une idée s’impose :
" La communication n’est pas la fin de l’évaluation, elle est le pont entre les preuves et l’action."