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Lila K Khatiwada

United States of America

Lila K Khatiwada Member since 03/04/2025

Pulte Institute, University of Notre Dame

Sr Researcher

Lila Kumar Khatiwada, a senior researcher with the Evidence and Learning Division, has been with the Institute since 2013.

With a commitment to addressing global challenges, Lila’s extensive expertise spans a range of critical areas, including poverty and inequality, microfinance, natural resource management, agriculture, disaster risk reduction, gender, peacebuilding, and water, sanitation, and hygiene (WASH). His most notable contributions have been in impact assessment, where he’s leveraged knowledge of quasi-experimental design and mixed methods to conceive, execute, and evaluate global projects and programs.

Lila’s international portfolio includes countries such as Bangladesh, Burkina Faso, Colombia, Ethiopia, Kenya, Ghana, Mozambique, Nepal, Uganda, Tanzania, and Zimbabwe. He has collaborated with an array of renowned organizations, including the National Science Foundation, Millennium Challenge Corporation, Bill & Melinda Gates Foundation, Department for International Development, U.S. Agency for International Development, United Nations Development Programme, European Union, Asian Development Bank, UNICEF Eastern and Southern Africa, U.S. Department of Labor, Swiss Agency for Development and Cooperation, the Canadian International Development Agency, and International Finance Corporation — the private sector arm of the World Bank Group.

From 2010 to 2012, Lila worked with the University of Maryland College Park, where he engaged in policy research on the international stage. From 1993 to 2001, he helped implement development projects in rural areas focusing on microfinance, agricultural development, community forestry, WASH, and gender empowerment — all topics that deeply resonate with communities in his native country, Nepal.

Lila holds a Ph. D. in rural sociology specializing in community development from the University of Missouri and a master’s in rural sociology and environmental science from the University of the Philippines Los Baños. He also received a bachelor’s in agriculture from Nepal’s esteemed Tribhuvan University. Lila’s skill set is bolstered by a graduate certificate in geographic information systems (GIS) from the University of Missouri.

My contributions

    • Lila K Khatiwada

      United States of America

      Lila K Khatiwada

      Sr Researcher

      Pulte Institute, University of Notre Dame

      Posté le 04/04/2025

      J’ai mis en œuvre et évalué de nombreux programmes visant à renforcer la résilience. Cependant, en évaluant l’impact de grands projets, je constate souvent que les résultats escomptés ne se concrétisent pas. L’un des problèmes récurrents réside dans la théorie du changement, trop souvent ambitieuse — on s’attend, par exemple, à ce qu’une seule journée de formation entraîne une amélioration des revenus ou résolve l’insécurité alimentaire. Cela met en évidence des failles plus profondes dans la conception, notamment le manque d’implication significative des communautés locales dans l’élaboration de ces programmes.

      Après avoir réalisé plus de 20 études à travers le monde, je suis arrivé à la conclusion que le problème ne vient pas uniquement des bailleurs de fonds. Du côté des bénéficiaires, il arrive que les acteurs locaux perçoivent ces initiatives comme un simple « projet » plutôt que comme une véritable opportunité, et n’en tirent donc pas pleinement profit.

      Les évaluateurs ont également un rôle à jouer : ils produisent souvent des rapports qui atténuent ou omettent des conclusions critiques, plutôt que de refléter fidèlement ce que révèlent les données. Cela me rappelle un ancien récit en sanskrit : « ओष्ट्रनामे विवाहे देशु गीतं गायति गर्दभः, परस्परं प्रशंसतः—अहो रूपं, अहो ध्वनि:। » — « Au mariage du chameau, on invite un âne à chanter. Ensuite, ils se félicitent mutuellement : “Quelle voix magnifique !” s’exclame le chameau ; “Comme tu es élégant !” répond l’âne. » Ce conte illustre la tendance qu’ont bailleurs de fonds et évaluateurs à se complimenter l’un l’autre, même lorsque leurs efforts ne parviennent pas à engendrer un changement réel et durable dans la vie des personnes.