I’m Emile N. HOUNGBO (PhD), a Benin citizen, Agricultural Economist Engineer (1996), with a PhD of the University of Abomey-Calavi (Benin) in socio-economics, environment and sustainable development (2008). I’m an Associate Professor at the National University of Agriculture in Benin, where I’m charged of the courses of Rural Economics, Methodology of Scientific Research, Macroeconomics and Project Management. My main research areas are sustainable agriculture, rural socioeconomics, food security, natural resources management, poverty analysis, and climate change. I’m an expert in strategic planning, the development and monitoring-evaluation of agricultural projects and poverty analysis. I has been charged of the monitoring and evaluation of several projects, such as the Fruit Flies West African Project (FF Project, 2014-2016) and the Blast Project (Pyriculariose Project, 2012-2016) both funded by the West and Central Council for Agricultural research and Development (WECARD) and the Project of Local Interventions for Food Security (PILSA, 1997, 2018) funded by the Government of Benin Republic.
Posté le 26/08/2024
Chers collègues,
Je viens participer au débat. L'évaluabilité d'un projet de développement est d'office établie par la qualité de l'objectif spécifique et des résultats attendus du projet. La clarté et la précision à ces deux niveaux justifie ipso faco l'évaluabilité du projet. Tout dépend donc du montage du projet. Et de ce fait, l'évaluation spéciale de l'évaluabilité n'est pas nécessaire. Avec un objectif spécifique SMART et des résultats attendus, tous porteurs d'indicateurs clairs et mesurables, l'évaluabilité du projet est garantie. Le reste dépendra de la planification et de la mise en œuvre du suivi-évaluation. Du point de vue financier, il n'est pas pertinent d'investir encore des resources dans l'évaluation de l'évaluabilité vu que le financement du suivi-évaluation a souvent été un grand défi. Il faudrait donc mobiliser les ressources pour la mise en œuvre effective et efficace du suivi-évaluation du projet.
Merci.
Benin
Emile Nounagnon HOUNGBO
Agricultural Economist, Associate Professor, Director of the School of Agribusiness and Agricultural Policy
National University of Agriculture
Posté le 08/01/2025
Chers Collègues,
Je pense qu'une innovation, un programme ou une politique qui a été bien élaborée, notamment suivant la démarche de la théorie du changement, a besoin de très peu d'efforts pour sa mise à l'échelle. Fondée sur un problème pertinent ou une contrainte réelle, analysé de façon participative, l'innovation, le programme ou la politique qui s'en sort fait rapidement tache d'huile, en termes d'adoption et de changement de comportement social. L'impact est facilement visible et s'étend plus aisément. L'effort de mise à l'échelle de l'innovation, du programme ou de la politique peut être mesuré à trois niveaux.
1) Au niveau des adoptants de l'innovation ou de l'apport du programme ou de la politique. Combien sont-ils à adapter l'innovation ? Quels usages sont faits de l'innovation ou de cet apport du programme ou de la politique mis en œuvre ?
2) Au niveau des bénéficiaires de l'exploitation de l'innovation adoptée. Car, l'adoption de l'innovation engendre des besoins qui sont satisfaits par ceux qui sont capables de les fournir et qui sont donc des bénéficiaires directs de l'adoption de l'innovation ou de l'apport du programme ou de la politique mis en œuvre. En plus des bénéficiaires directs de l'exploitation de l'innovation adoptée, il y a aussi les bénéficiaires indirects et les bénéficiaires des effets induits qu'il faut inventorier. Qui sont-ils ? combien sont-ils ? Quelle est leur répartition géographique ?
3) Au niveau de l'impact produit par l'innovation, le programme ou la politique mise en œuvre. Il y a aussi les bénéficiaires directs, les bénéficiaires indirects de l'impact. Qui sont-ils ? combien sont-ils ? Quelle est leur répartition géographique ?
Merci beaucoup.