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Hailu Negu Bedhane

Ethiopia

Hailu Negu Bedhane Member since 17/02/2025

Ethiopian electric power

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    • Hailu Negu Bedhane

      Ethiopia

      Hailu Negu Bedhane

      cementing engineer

      Ethiopian electric power

      Posté le 11/08/2025

      Comment garantir l’utilisation effective des retours et recommandations issus des rapports d’évaluation dans la prise de décision

      1. Intégrer l’évaluation dans le cycle décisionnel

      • Relier le calendrier des évaluations aux cycles de planification. Planifier les évaluations de manière à ce que les résultats soient disponibles avant les décisions budgétaires ou stratégiques importantes.
      • Se conformer aux priorités de l’organisation. S’assurer que les recommandations répondent directement aux indicateurs clés de performance (KPI), aux exigences de conformité ou aux objectifs stratégiques.

      2. Fournir des résultats clairs et accessibles

      • Résumer et simplifier, afin d’aider les décideurs qui ne lisent pas l’intégralité des rapports à comprendre les conclusions ; utiliser des résumés exécutifs, des infographies et un langage simple.
      • Donner la priorité aux recommandations ; les classer selon leur impact potentiel, leur faisabilité et leur urgence.

      3. Mettre en place un processus structuré de passage du feedback à l’action

      • Ateliers de planification : après l’évaluation, réunir les responsables de la mise en œuvre et les décideurs pour transformer les recommandations en plans d’action précis.
      • Attribution des responsabilités : définir, avec engagements formels, qui fera quoi et pour quand.
      • Allocation des ressources : associer les recommandations approuvées aux plans de personnel et de budget.

      4. Encourager l’appropriation par les parties prenantes

      • Impliquer les décideurs dans le processus d’évaluation. Ils sont plus enclins à appliquer les résultats s’ils participent à la formulation des questions et à l’examen des résultats préliminaires.
      • Promouvoir les boucles de rétroaction : permettre aux gestionnaires de discuter et d’ajuster les recommandations pour les rendre plus réalistes sans en altérer le fond.

      5. Suivre et rendre compte des progrès de mise en œuvre

      • Tableau de bord : suivre l’état d’avancement de chaque recommandation : Non commencée, En cours, Mise en œuvre.
      • Points de suivi réguliers : participer à des réunions trimestrielles ou annuelles pour examiner les progrès.
      • Responsabilité publique : lorsque pertinent, informer régulièrement les parties prenantes des avancées pour maintenir la dynamique.

      6. Instaurer une culture de l’apprentissage

      • Approche sans blâme : considérer les évaluations comme des occasions d’apprentissage plutôt que comme des exercices visant à désigner des fautes.
      • Partage des connaissances : consigner et diffuser les enseignements tirés pour que les futurs projets en bénéficient.
      • Renforcement des capacités : former les gestionnaires à l’utilisation et à l’interprétation des données d’évaluation.

      Exemple pratique
      Si l’audit qualité d’une usine de production recommande une meilleure planification de la maintenance des équipements :

      • Résumé des conclusions : « Pannes imprévues dues à une mauvaise coordination de la maintenance ».
      • Priorisation : fort impact sur l’efficacité de la production.
      • Plan d’action : sous trois mois, l’équipe de maintenance installera un logiciel de maintenance préventive.
      • Attribution : les ingénieurs de l’usine sont responsables, budget approuvé.
      • Suivi : le tableau de bord indique le taux mensuel d’immobilisation.
    • Hailu Negu Bedhane

      Ethiopia

      Hailu Negu Bedhane

      cementing engineer

      Ethiopian electric power

      Posté le 06/05/2025

      Un cadre d’évaluation solide garantissant la redevabilité, l’apprentissage et la prise de décisions fondée sur des données probantes est essentiel pour maximiser l’impact de la coopération triangulaire (CT) et de la coopération Sud-Sud (CSS) dans un paysage d’aide en mutation. En tirant parti des expériences partagées, des avantages réciproques et de la solidarité, la CSS et la CT s’imposent comme des modalités complémentaires à la coopération Nord-Sud, apportant des solutions innovantes aux défis du développement. Voici un aperçu du rôle crucial que peut jouer l’évaluation dans le renforcement de l'efficacité de ces modalités :

      1. Reconnaître la transition vers une architecture d’aide en évolution :

      • Les dynamiques de donateur-bénéficiaire laissent place à des partenariats horizontaux et à l’apprentissage mutuel.
      • De nouveaux acteurs (organisations régionales, société civile, secteur privé, économies émergentes) prennent part à la coopération au développement.
      • La CSS et la CT s’alignent naturellement sur les Objectifs de Développement Durable (ODD), centrés sur l’équité, la durabilité et l’inclusion.

      2. Le rôle de l’évaluation dans la CSS et la CT :

      L’évaluation est un outil stratégique pour améliorer la conception, la mise en œuvre et les résultats des projets de CSS et CT.

      a. Favoriser la responsabilité partagée :

      • Mettre en place des mécanismes de suivi et d’évaluation participatifs et transparents.
      • Développer des indicateurs communs ancrés dans les principes de solidarité, de bénéfice mutuel et d’appropriation nationale.

      b. Renforcer l’apprentissage et le partage des connaissances :

      • Documenter les bonnes pratiques, les leçons apprises et les innovations transférables.
      • Favoriser l’apprentissage entre pairs via des études de cas, des récits de réussite et des évaluations inclusives.

      c. Soutenir les décisions fondées sur des données :

      • Fournir des preuves concrètes de l’impact, de l’efficacité et de l’efficience des initiatives de CSS et CT.
      • Utiliser les résultats d’évaluation pour orienter les politiques, les budgets et la programmation.

      d. S’adapter aux contextes :

      • Adapter les cadres évaluatifs aux capacités, priorités et trajectoires de développement des partenaires.
      • Recourir à des approches qualitatives et participatives pour saisir les effets intangibles, tels que les relations institutionnelles et la coopération renforcée.

      3. Principes directeurs pour l’évaluation de la CSS et de la CT :

      a. Participation et inclusion : Impliquer tous les acteurs — gouvernements, bénéficiaires, société civile — dans le processus.

      b. Appropriation nationale : Aligner les évaluations sur les plans nationaux de développement et renforcer les capacités locales.

      c. Flexibilité et innovation : Utiliser des outils adaptables et la technologie pour affiner les méthodes et améliorer la collecte de données.

      d. Focalisation sur les impacts : Aller au-delà des livrables pour mesurer les transformations durables et les contributions aux ODD (inclusion sociale, résilience climatique, réduction de la pauvreté).

      4. Défis de l’évaluation de la CT et de la CSS :

      • Manque de modèles standardisés : La diversité des projets complique l’harmonisation des critères.
      • Données limitées ou incohérentes : Rendent difficile la mesure des effets réels.
      • Capacités insuffisantes : Les moyens techniques et financiers font parfois défaut.
      • Problèmes d’attribution : Difficile d’isoler l’impact propre des interventions CSS/CT.

      5. Recommandations pour accroître l’impact par l’évaluation :

      a. Établir des standards d’évaluation partagés : Travailler avec le PNUD, l’OCDE, le GPI, etc., pour définir des critères adaptables.

      b. Investir dans le renforcement des capacités : Former et appuyer techniquement les pays du Sud dans l’évaluation.

      c. Mobiliser les partenariats : Collaborer avec les universités, think tanks, et organismes internationaux pour mener des évaluations conjointes.

      d. Intégrer l’évaluation dès la conception des projets : Assurer des ressources suffisantes pour les évaluations initiales et de suivi.

      e. Favoriser la transparence : Diffuser les résultats et en tirer parti pour plaider en faveur de la CSS et de la CT.

      6. Conclusion :

      La CSS et la CT offrent des opportunités uniques pour promouvoir un développement durable, équitable et solidaire. Des systèmes d’évaluation robustes et inclusifs permettront d’optimiser leur portée, d’assurer la redevabilité mutuelle et de contribuer activement à la réalisation des ODD. L’évaluation renforce non seulement l’efficacité, mais aussi la confiance, la coopération et l’innovation entre les pays du Sud.

    • Hailu Negu Bedhane

      Ethiopia

      Hailu Negu Bedhane

      cementing engineer

      Ethiopian electric power

      Posté le 08/04/2025

      Qu’est-ce qui rend la gestion des mégaprojets si complexe ? Les difficultés techniques, les modifications des spécifications opérationnelles et de conception, l’augmentation des coûts, les problèmes de responsabilité ainsi que les nouvelles législations en sont quelques-unes des causes. La complexité d’un projet tend à augmenter avec sa taille, ce qui engendre une incertitude accrue et une incapacité à anticiper les défis, l’évolution du contexte, et les opportunités inattendues susceptibles de surgir une fois le projet lancé.

      Dans cet essai, nous soutenons que l’innovation en cours de projet constitue une stratégie pertinente pour gérer ces incertitudes. De plus, nous estimons que nos recommandations s’appliquent à toute initiative de grande envergure et à long terme, et pas uniquement à celles disposant de budgets considérables.