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Eddah Kanini (Board member: AfrEA, AGDEN & MEPAK

Kenya

Eddah Kanini (Board member: AfrEA, AGDEN & MEPAK Member since 26/03/2019

Monitoring, Evaluation and Gender Consultant/Trainer

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    • Eddah Kanini (Board member: AfrEA, AGDEN & MEPAK

      Kenya

      Eddah Kanini (Board member: AfrEA, AGDEN & MEPAK

      Monitoring, Evaluation and Gender Consultant/Trainer

      Posté le 07/04/2025

      Dans certains domaines thématiques, les grands projets sont effectivement efficaces pour fournir des solutions pertinentes, en particulier en matière de réponse aux situations d’urgence, d’aide humanitaire et de projets d’infrastructure à grande échelle tels que les routes, les chemins de fer et les grands chantiers de construction.

      Cependant, dans la plupart des autres domaines, notamment ceux liés au développement social, les grands projets peinent souvent à atteindre une efficacité durable. Cela concerne par exemple les programmes de santé visant à lutter contre le paludisme, la tuberculose (TB) et à promouvoir la couverture sanitaire universelle (CSU), certains types d’interventions contre les violences basées sur le genre (VBG), ainsi que les initiatives dans les secteurs de l’agriculture et de la sécurité alimentaire. En dépit de ressources financières importantes, d’une expertise technique reconnue, de moyens humains conséquents et d’une capacité à intervenir à grande échelle, ces projets rencontrent fréquemment des défis tels qu’un manque de sensibilité au contexte local, une appropriation communautaire limitée, et des difficultés à assurer la durabilité à long terme.

      À l’inverse, les projets de plus petite envergure mis en œuvre par des organisations locales, bien que disposant de ressources limitées et d’un champ d’action restreint, présentent un avantage notable. Ils se montrent très réactifs aux besoins immédiats des communautés, profondément ancrés dans les savoirs locaux et les pratiques culturelles, et favorisent une forte appropriation communautaire. Ces projets à petite échelle possèdent une flexibilité et une agilité intrinsèques qui leur permettent d’apporter rapidement des ajustements fondés sur les retours directs des membres de la communauté, ce qui améliore significativement leur durabilité et leur efficacité dans la réponse à des problématiques sociales complexes et évolutives.

      Ainsi, bien que les grands projets jouent un rôle essentiel dans certains contextes, les initiatives de plus petite taille, portées localement, constituent un complément indispensable pour parvenir à des solutions durables dans les domaines sociaux complexes du développement.

    • Eddah Kanini (Board member: AfrEA, AGDEN & MEPAK

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      Monitoring, Evaluation and Gender Consultant/Trainer

      Posté le 08/02/2023

      Thank you for the good quiz. It has rated me well. Allow me to add a point to make it even better. Some questions cannot only have one answer and therefore there is need to put check boxes for multiple answers as opposed to the circle.

      Questions like the ones below need multiple answers

      ...the right type of Eval...

      Which indicator should I use....

      If the evidence is not useful, it is because....

      In order to contribute to better and useful Evaluation.....

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      Monitoring, Evaluation and Gender Consultant/Trainer

      Posté le 08/12/2022

      Merci Eriasafu pour ce sujet pertinent. Pour développer un système d'AME inclusif, les chances sont très bonnes si l'on commence par élaborer une théorie du changement inclusif et par saisir la base des problèmes d'inclusivité. Cela garantit ensuite l'inclusivité dans la création des cadres logiques et des plans de travail, et finalement dans les indicateurs qui comprennent à la fois des indicateurs qualitatifs et quantitatifs, les interventions inclusives menées, la collecte de données désagrégées, les données collectées en appliquant diverses méthodes qualitatives et quantitatives et les rapports. Et aussi l'inclusion dans le retour d'information des bénéficiaires.

      L'équipe du projet/programme peut ne pas comprendre ce que signifie l'inclusion si la mise en œuvre commence à un stade tardif.

    • Eddah Kanini (Board member: AfrEA, AGDEN & MEPAK

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      Monitoring, Evaluation and Gender Consultant/Trainer

      Posté le 22/07/2020

      Merci pour cette conversation. En fait, la même discussion a été lancée sur Twitter par Tom Archibald (https://twitter.com/tgarchibald ) et des points très fascinants en sont ressortis. Il a également partagé ceci: https://t.co/ynI88BlvZp?amp=1

      Eh bien, dans l'évaluation, malheureusement, le racisme est présent.

      En observant les évaluations menées dans les pays africains, vous vous rendez compte que la plupart des postes de consultants sont confiés à des consultants du Nord global, même si ceux-ci ont moins d'expérience ou s'ils s'agissent de débutants. On offre à l'évaluateur plus expérimenté du Sud la possibilité de collecter les données (dans certains cas), et ce uniquement en raison des protocoles existants, ou pour cause de la barrière de la langue et des difficultés du terrain. Et cela vaut également pour les évaluations menées dans le Nord; les opportunités s'offrent toujours aux mêmes évaluateurs, d'où des chances très minimes pour les évaluateurs du Sud global.

      De plus, le paiement n'est pas le même. Si nous maintenons tous les facteurs constants, le consultant du Nord est très bien rémunéré, contrairement à celui du Sud. Cela s'ajoute aux dépenses déjà encourues pour les faire venir dans le pays, aux frais d'hébergement et aux indemnités journalières de subsistance.

      Certains programmes financés par des donateurs et certaines ONG internationales font appel à des consultants de leur propre pays pour effectuer des évaluations dans le cadre de projets dans le Sud.

      En tant qu'évaluateur, j'ai un jour regardé un rapport d'évaluation de programme mené par un consultant du Nord et j'ai été surprise. Le rapport ne mettait en évidence aucun critère ni méthodologie d'évaluation. Certains des contenus du rapport comprenaient des plaintes concernant un agent qui est arrivé en retard ou un autre qui est tombé malade pendant le processus d'évaluation. Il a également exprimé sa colère parce qu'à un certain moment, une personne interrogée pendant le focus group a mentionné le mot mzungu (Mzungu est le terme swahili pour une "personne blanche").

      Dans un autre cas, l'organisation a simplement fait venir un photographe du Nord pour prendre des photos à inclure dans le rapport, mais la personne a fini par publier les photos prises via nos smartphones, que nous partagions sur le groupe WhatsApp que nous avions créé pour communiquer lorsque nous étions sur le terrain pour la collecte de données. Et pour ne rien arranger, il les a publié sous son nom.

      Je pourrais continuer mais le racisme dans l'évaluation est présent et ceci profondément, mais les personnes qui en sont le plus touchées sont les évaluateurs du Sud global.

       

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      Posté le 29/04/2020

      Thank you, Nick Maunder, for bringing this up. The Covid-19 pandemic put to test every evaluator on how innovative and resilient one can be. My president’s directive to work from home, reached us when we are in the process of data collection in the field. This was an outcome harvesting. We had a replanning meeting over the night and decided to prioritize the focus group interviews (the stories) to avoid being locked down away from our homes. Focus group discussions would have been challenging to collect through skypes or telephone calls. The storytellers (FGD) are mostly community members. They have challenges in accessing bundles, telephones, internet, and most other forms of communication.

      The rest of the data from the key informants (substantiating) was collected through skype meeting, telephone calls and WhatsApp calls. It was not easy as put, but eventually, we were happy with the effort we put and the data collected.

      Therefore, the evaluators need to continually remind themselves on what the goal of a particular evaluation is. And how best they can gather the data.

    • Eddah Kanini (Board member: AfrEA, AGDEN & MEPAK

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      Posté le 28/04/2020

      La pratique du suivi ne peut pas être remplacée par l’évaluation, mais devrait alimenter l’évaluation. Le suivi doit aller de pair avec la mise en œuvre des programmes de développement, des projets et des interventions. C’est par le suivi que les intrants, les extrants et les processus appliqués sont vérifiés. Ainsi que l’important concept de rapidité que les programmes attendent l’évaluation pour mesurer et tirer des conclusions importantes.

      Par conséquent, en tant que consultante en suivi et évaluation, je dirais que le S et le E sont cruciaux et se complètent mutuellement.